Colloque Africain sur la Recherche en Informatique
et Mathématiques Appliquées
African Conference on Research in Computer Science and
Applied Mathematics
[http://www.cari-info.org]
CARI
Les 10 qui ont fait le CARI
The 10 people who made CARI happen
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CARI: 20 ans de Sciences Informatiques en
Afrique
CARI: 20 years of Computer Science in Africa
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Bernard
Philippe:
Co-organisateur du 1er CARI, co-fondateur du
projet SARIMA, directeur de recherche émérite à
l’INRIA Rennes. « Le CARI est l’expérience rare
d’une rencontre entre chercheurs, où Nord et Sud
coopèrent pour agir dans un but commun. Au fil
de ces dix rencontres, une vraie dynamique s’est
créée, à travers un réseau stable de
scientifiques. On ne compte plus les activités
qui en sont issues. Le CARI poursuit sa vie en
s’adaptant aux changements du monde et la
coopération est toujours plus égalitaire. Le
CARI montre qu’une communauté de citoyens peut
se prendre en main pour changer les rapports
dominants à son échelle ».
Co-organiser of the first CARI, co-founder of
the SARIMA project, emeritus senior research
scientist at INRIA Rennes.
“CARI is that unusual experience, a researchers’
forum, where northern and southern countries
cooperate to work towards a common goal. Over
the course of these ten conferences, a real
dynamic has built up, through a stable network
of scientists.
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Maurice
Tchuente:
Ancien ministre de l’Enseignement supérieur du
Cameroun, enseignant-chercheur à l’université de
Yaoundé I et à l’IRD, directeur du LIRIMA. «
L’ouverture du CARI 92, prévue le lendemain
d’une élection présidentielle sensible, avait
failli être reportée… Finalement cette
coïncidence s’est révélée bénéfique : dans un
climat d’attentisme général, le colloque
bénéficia d’une couverture médiatique
exceptionnelle. On lisait dans les yeux de tous
la fierté d’avoir réuni une communauté française
et africaine de recherche en informatique »
Former Minister of Higher Education in Cameroon,
research lecturer at the University of Yaoundé 1
and IRD, LIRIMA director. “The opening of CARI
92, scheduled for the day after a tense
presidential election, was almost postponed …
Ultimately, this coincidence proved beneficial,
since in a wait-and-see atmosphere, the
conference gained the benefit of outstanding
media coverage. Pride at having pulled together
a French and African computer science research
community could be seen on every face.”
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Claude
Tangha:
Co-organisateur du 1er CARI, il a oeuvré pour la
mise en place de l’informatique à l’université
de Yaoundé. Chef du département de génie
informatique à l’école polytechnique
de Yaoundé.
« Dans les années 80, nous souhaitions
sensibiliser nos autorités sur la nécessité de
doter le Cameroun d’un centre de calcul et
l’université de Yaoundé d’une filière
informatique. La responsable de l’université des
Nations Unies, Mme Wensley-Tanaskowick, portée
par notre enthousiasme, a négocié une convention
entre l’UNU, l’INRIA et notre université, pour
accompagner la mise en place de programmes de
recherche. Le CARI a brisé l’isolement des
chercheurs africains et a associé nos structures
dans des ensembles plus solides ».
Co-organiser of the first CARI, he worked to
establish computer science at Yaoundé
University. Head of the computer engineering
department at Yaoundé engineering school. “In
the 1980s, we wanted to raise the
authorities’awareness of the need to give
Cameroon a computing centre and Yaoundé
University a computer science department. The
head of the United Nations University, Mrs
Wesley-Tanaskovic, carried along by our
enthusiasm, negotiated an agreement between the
UNU, INRIA and our university to support the
establishment of research programmes. CARI has
ended African researchers’ isolation and pulled
our structures together into more solid units.” |
Mokhtar
Sellami:
Membre permanent du CARI de 2000 à 2008 et
créateur de cari-info.org, Mokhtar Sellami est
directeur de la programmation de la recherche au
ministère de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche algérien.
« j’avais travaillé une dizaine d’années à l’INRIA
Grenoble, ce qui m’a permis de favoriser le
rapprochement entre
l’INRIA et l’Algérie. Les programmes rassemblant
des chercheurs de l’Afrique sub-saharienne et du
Maghreb sont rares, d’où l’intérêt de la
communauté maghrébine pour le CARI ! Les CARI
sont autant d’opportunités pour les
scientifiques de valoriser leur recherche… Et de
stopper la fuite des cerveaux en offrant à leur
pays des infrastructures informatiques avancées
».
CARI standing committee member from 2000 to 2008
and creator of cari-info.org, Mokhtar Sellami is
head of research scheduling at the Algerian
Ministry of Higher Education and Research. “ I
worked at INRIA Grenoble for about ten years,
which enabled me to encourage closer ties
between INRIA and Algeria. Programmes combining
researchers from sub-Saharan Africa and the
Maghreb are rare, hence the interest in CARI
from the Maghreb community. CARI events
are opportunities for scientists to showcase
their research … and stop the brain-drain by
offering their countries advanced computer
science infrastructure.” |
Joël
Sor:
Directeur des systèmes d’information du CIRAD,
Joël Sor est membre du Comité permanent du CARI
depuis 1996.
« Le CIRAD a découvert le CARI en 1994: un
papier traitait déjà de modélisation de
phénomènes complexes en agronomie. Avec sa
longue tradition africaine, il se devait d’être
partenaire du CARI. Présent au CARI 96… J’ai
rejoint le comité permanent. Le réseau qui s’est
créé au fil des ans me rend optimiste dans la
poursuite de notre objectif : partager et
innover ensemble ».
Head of information systems at CIRAD, Joël Sor
has been a member of CARI’s standing committee
since 1996. “CIRAD came across CARI in 1994
through a previous paper dealing with the
modelling of complex phenomena in agriculture.
With its long tradition in Africa, it had to
become a CARI partner. Attending CARI 96 … I
joined the standing committee. The network that
has formed over the years makes me optimistic
about pursuing our objective of sharing and
innovating together.” |
Jean-Claude
Derniame:
Membre du comité de programme 1992, professeur
émérite à l’institut polytechnique de Lorraine,
il donne des cours de génie logiciel et encadre
des thèses à Yaoundé depuis les années 80.
« Dans les années 1980, le laboratoire où je
travaillais avait une convention avec l’Institut
Africain d’Informatique de Libreville. J’allais
régulièrement donner des cours en Afrique et
j’ai été sollicité pour participer au comité de
programme du 1er CARI. Mais lors des premières
éditions, les discussions en marge du colloque
étaient aussi importantes que les programmes ! »
Member of the 1992 programme committee, emeritus
professor at Lorraine technical university, he
has given courses in software engineering and
supervised theses in Yaoundé since the 1980s.
“In the 1980s, the laboratory where I was
working had an agreement with the Libreville
African Institute of Computer Science. I used to
take regular trips to give courses in Africa,
and I was approached to join the programme
committee for the first CARI. But from the first
few conferences, discussions on the fringes of
the conference have been as important as the
main programme!”
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Éric
Chenin:
Chercheur à l’IRD et secrétaire exécutif du
programme Sud Expert Plantes.
« En 1995, en entrant à l’ORSTOM après 12 ans
dans le privé et la haute technologie, j’ai
découvert, à travers le CARI, l’Afrique et la
recherche publique pour le développement.
J’étais frappé par la qualité des projets
conduits au Sud dans des conditions difficiles.
Ces projets m’ont ouvert l’éventail des
disciplines utilisatrices des modèles,
auxquelles je me consacre aujourd’hui ».
IRD researcher and executive secretary of the
French foreign ministry’s ‘Sud Expert Plantes’
programme. “In 1995, joining ORSTOM after 12
years in the private sector and high tech, I
discovered, through CARI, Africa and public
research for development. I was struck by the
quality of the projects run in the South under
difficult conditions. These projects exposed me
to the range of disciplines using these models,
which I am now focussing on.” |
Marie-Claude
Sance-Plouchart:
Coordinatrice administrative du CARI depuis 1998
et de SARIMA, responsable administrative zone
Afrique à l’INRIA.
« Le CARI a été ma première découverte de
l’Afrique et a émerveillé mes 20 ans à l’INRIA.
J’ai eu l’impression d’y retrouver une famille.
Au CARI, plus que dans tout autre colloque, la
communauté scientifique vient apprendre à se
connaître et à collaborer en réseaux. Nous
menons une vraie politique de partenariat,
équilibrée, Nord-Sud et Sud-Sud ».
Administrative coordinator for CARI since 1998,
and for SARIMA, administration manager Africa
region at INRIA. “CARI was my introduction to
Africa, and has made my 20 years at INRIA
marvellous. I felt I had found a family. At CARI,
more than in any other conference, the
scientific community comes to learn to get on
and work together in a network. We apply a
genuinely balanced partnership policy,
North-South and South-South.” |
Brigitte
Kerhervé:
Professeure au département d’informatique de l’
Université du Québec à Montréal. A contribué à
la création du 1er CARI.
« En avril 1986, je me suis rendue à Yaoundé
pour
dispenser un cours. La mission ne fut pas facile
à organiser, la communication se faisant par
télex ! La période 1986-1992 fut une période
riche de rencontres avec des personnes
exceptionnelles, engagées et motivées. Près de
trente ans après leurs premières actions, le
résultat est impressionnant ! »
Professor in the Computing Department at the
University of Quebec in Montreal. Helped set up
the first CARI. “In April 1985, I went to
Yaoundé to give a course. The assignment was not
easy to organise, as communication was via fax!
Over the 1986-1992 period, I met many
outstanding, committed and driven individuals.
Nearly thirty years after these first steps, the
result is impressive!” |
Olivier
Monga:
Olivier Monga est impliqué dans le CARI
depuisson montage en 1990. Il est directeur de
recherche à l’IRD.
« En 1991, nous avons défendu le projet du CARI
à l’ambassade de France, après avoir réceptionné
à l’aéroport les premières stations de travail
SUN
pour le centre de calcul de l’université Yaoundé
1. Aujourd’hui, le CARI est le rassemblement des
forces vives de la recherche en Afrique ».
Olivier Monga has been involved in CARI since it
was formed in 1990. He is a senior researcher at
IRD. “In 1991, we lobbied the French embassy to
promote the CARI project, having received the
first Sun workstations at the airport for the
computing centre at the University of Yaoundé1.
CARI is nowadays the focus for the driving
forces behind research in Africa.” |
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